Peux-tu me présenter ton parcours, tes expériences passées, et ce qui t’a amenée chez la Fédération Française des Diabétiques ? 

J’ai débuté par une licence de lettres moderne, option communication. A l’issue de cette formation, je me suis dirigée vers l’EFAP, qui est une école de communication et d’attaché de presse. Pour ma deuxième année de master, je me suis orientée dans le luxe avec un premier stage chez Bugatti. Puis j’ai découvert le domaine de la santé, où j’ai été embauchée chez Open Dental Studio en tant que chargée de communication globale. Je me suis vite lassée car j’étais toujours derrière mon ordinateur, et j’avais besoin d’être sur le terrain. 

J’ai assez naturellement démissionné pour trouver un travail qui m’apporterait plus de concret, et c’est là que je suis tombée sur la Fédération Française des Diabétiques. Mon père étant atteint de diabète, j’ai été attirée par cette association. J’ai donc postulé pour devenir chargée de relation presse, et j’ai été embauchée en mars 2025 ! 

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Comment t’es tu sentie à ton arrivée ? 

Super bien ! Je n’ai jamais eu un aussi bon management, en comparaison avec mes expériences passées. Je pense que c'est la meilleure entreprise sur le plan humain. 

Auparavant, j’ai été confrontée à des formes de management beaucoup plus toxiques. J’arrivais le matin avec la boule au ventre. On n’avait jamais le droit d’exprimer nos idées, il y avait un turnover très conséquent… Forcément, ça décourage vite. 

Alors quand je suis arrivée à la FFD, le changement a été frappant. Il y a une véritable écoute au sein des équipes, et une entraide mutuelle. Par exemple, si je suis débordée de travail et que je n’ai pas la capacité d’accueillir de nouvelles missions, je suis écoutée et ma demande est prise en compte. Il y a une véritable bienveillance entre collègues. Quand on te demande “est-ce que ça va ?”, ce n’est pas une simple formule de politesse, c’est une vraie question ! Les gens s’intéressent aux autres et ça fait du bien. 
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Considères-tu que ce côté humain dont tu parles est en partie impulsé par l’Holacracy ? 

Le lundi matin, on débute par une réunion avec toute l’équipe. Au début, il y a toujours le tour d’inclusion qui permet de savoir comment vont les gens, ce qu’ils ont fait de leur week-end, comment ça se passe dans leur vie. Déjà, rien qu’avec ce temps d’échange, on prend le temps de s’écouter, et de savoir comment vont les gens qui nous entourent. 

Au-delà des temps d’inclusion, je trouve que l’Holacracy permet vraiment de libérer la parole. On peut s’exprimer, donner notre avis, tout en écoutant et en faisant attention de ne pas se couper la parole. Je pense que dans le monde du travail “classique”, c’est ça le problème : on ne s’écoute pas. 

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À ton arrivée, quelle est la chose qui t’a le plus marquée ? 

L’organisation des réunions en Holacracy, il y a vraiment un début, un milieu et une fin. Ça permet de cadrer notre réunion et notre temps. Quand je suis arrivée, j’étais surprise par le fait de commenter nos réunions de triage une fois qu’elles étaient achevées. On termine toujours par un tour de clôture dans lequel on dit ce qu’on pense. Si on juge que la réunion n’a pas assez fait avancer les choses, on se le dit. Je trouve ça bien parce qu’on met sur la table ce qui ne va pas et ça permet de nous améliorer pour les prochaines fois. 

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Comment décrirais-tu ton quotidien de travail à quelqu’un qui n’a jamais entendu parler d’Holacracy ? 

À chaque fois je dis que j’ai un poste mais sans supérieur hiérarchique ! A la Fédération on fonctionne autrement. 

Bien sûr il y a des gens au “dessus” de moi, mais ils sont là pour faire marcher l’entreprise. À proprement parler, sur mon poste, je n’ai pas de n+1. C’est-à-dire que je n’ai de comptes à rendre à personne. Avec le fonctionnement par cercles sur notre outil Holaspirit, on fait nos projets, et tout le monde peut les voir. Mais sur mon poste, je suis autonome, je fais tout toute seule.  

Les matinées sont plus souvent dédiées aux réunions avec les autres cercles, je peux également consulter et répondre aux mails. L’après-midi c’est plus calme, ça me permet de prendre du temps pour faire mes revues de presse, et me pencher sur de la rédaction. 
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Quelle a été ta plus grande incompréhension à ton arrivée ? 

Sûrement l’organisation de la Fédération. En Holacracy, on ne repose pas sur les schémas d’une entreprise classique : il y a des cercles, des rôles, des leaders de cercle. C’est tout une organisation ! Alors forcément il faut décortiquer tout cela pour mieux comprendre l’organigramme et la gestion de l’entreprise. Finalement, ça ne s’est pas avéré si compliqué, j’ai rapidement compris le fonctionnement. 
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Si l’Holacracy était un personnage de film ou de série selon toi, ce serait qui ? 


Sûrement Claire Dunphy dans Modern Family. J’adore cette série ! Je pense à Claire parce que c’est une personne qui sait où elle va, elle a des objectifs précis et généralement elle ne dévie pas. Mais c’est quand même quelqu’un de sensible, qui est attentionné, et qui s’assure toujours que tout le monde ait sa place. Elle est calme, mais elle sait dire stop quand c’est nécessaire.